Que quelqu'un vienne m'aider... [Libre ou Sirel Stain]

Messages : 209 Date d'inscription : 21/12/2012

La vie au Pentacle était une véritable horreur. Maintenant, la déesse déchue avait compris où elle était tombée. Ces femmes vendaient leur corps et leurs âmes au plus offrant... Quand elle l'avait compris, Shälmosis n'avait pas pu s'empêcher de vider son estomac dans les toilettes du salon pour une énième fois. Cette ville la rendait malade... Sun City était beaucoup trop malsaine pour une jeune femme comme elle, et malgré le fait qu'aucune personne ne soit gentille dans cette ville sous le joug d'Eagolyth, son propre frère, Shälmosis ne pouvait s'empêcher d'espérer voir un jour quelqu'un la sortir de là.

Cela faisait bien un mois qu'elle travaillait au Pentacle e tant que Serveuse et femme de ménage... Même si ce travail la répugnait lorsqu'elle sentait les mains rudes de cerains hommes se poser sur elle quand elle apportait leur commande, c'état pour le moment le seul logis qu'elle possédait. Elle ne savait pas que sa soeur lui avait envoyé quelqu'un, elle ne avait rien. A ses yeux, la jeune femme était seule au monde. Depuis qu'elle s'était réveillée, personne ne l'avait comprise, personne n'avait même cherché à la comprendre. Depuis qu'elle s'était réveillée, Shälmosis n'avait été un qu'un objet... Black. La Maitresse du Pentacle. Qui d'autre encore ?

Alors qu'elle avait droit à ses heures de balade au sein de Sun City, chose qu'elle redoutait puisque les rues étaient beaucoup trop mal famées à son gout, Shälmosis traversait les rues, regardant les voitures défiler, lorsqu'elle vit une jeune femme, allongée sur l'herbe propre d'un parc, et seule. Comme elle. N'ayant toujours pas compris la leçon, la jeune femme se dirigea vers l'inconnue, en se penchant ducement en sa direction..

Excusez-moi... Je peux m'installer à côté de vous ?

Son ton naïf, sa voix douce... Tout était en sa faveur. Si cette ville avait été une autre que Sun City.

Messages : 5 Date d'inscription : 23/10/2013

Je suis perdue dans mes pensées. Qu'allais-je donc devenir ? Ma vie est réduite à misère. Après tout, je ne suis qu'une nomade. Cela fait trois jours, que je n'ai rien mangées. J'ai cherché en vain de quoi me nourrir, mais même les animaux ont disparu, je ne peux même plus chasser pour le moment. Alors, je reste plongé dans mes songes. Je suis seule, seule au monde. Je n'ai aucun ami, je ne peux en vouloir qu'à moi-même, car après tout ce choix, c'est moi quoi l'ai fait. Je suis tellement affamé que je suis en train de manger l'herbe que j'arrache. Une femme au timbre doux me tira de mes rêves.

Excusez-moi... Je peux m'installer à côté de vous ?

Euh... oui. Si vous voulez !

Je suis surprise ! Pourquoi me demande-t-elle si elle peut s'asseoir, l'herbe est à tout le monde. Je n'ai pas réservé ma place.

sa présence me dérange, je n'ai jamais été habitué à être près de quelqu'un. De plus elle est si proche de moi, je peux entendre son souffle. C'est déstabilisant. Comme si cela n'était pas assez stressant, la faim ne cesse de monter. J'ai envie de manger n'importe quoi, tout ce qui me tombe sous la main. Je ne sais pas pourquoi, mais sous l'effet de ma crise je me suis alors retournée vers elle et j'ai mordu dans son bras jusqu'à la faire saigné.

Et voilà, j'avais l'occasion de me faire enfin une amie, mais évidemment, il a fallu que je la rencontre au moment où j'étais en train de mourir de faim !

Messages : 209 Date d'inscription : 21/12/2012

Shälmosis sourit doucement lorsque l'inconnue acquiesça à sa demande plus qu'étrange pour n'importe qui d'autre que la déesse. Gracieusement, bien que son dos soit douloureux à cause des corvées que la Maitresse du Pentacle l'obligeait à faire, la jeune femme s'allongea à quelques centimètres de l'inconnue. Si son dos ne manqua pas de la faire souffrir pendant ses mouvements, elle ne put s'empêcher de lâcher un petit soupir de contentement en sentant l'herbe contre elle. Se laissant aller à fermer les yeux pendant quelques instants, elle eut des réminiscences de sa vie d'avant...

Le Palais des Dieux... Sa famille... Combien d'années avait-elle était heureuse, en compagnie d'Eagolyth et de Keythara ? Mêmes jeunes, lorsqu'ils se querellaient, cela n'avait jamais eu grande ampleur... Tout se finissait avec le sourire. Pourquoi aujourd'hui, tout était différent? Pourquoi Eagolyth s'était-il retourné contre sa famille? Pourquoi avoir renversé l'équilibre? Ces questions se bousculaient dans la tête de la jeune femme, qui ne comprenait plus la situation, qui se sentait trahie, et surtout déshonorée. Les hommes d'Aesis avaient perdus tout ce qui lui appartenait. La joie, la bonté, la générosité, la douceur. Tout n'était que sang, et violence. Est-ce qu'Aesis était entièrement comme Sun City?

Alors qu'elle sombrait dans ses pensées célestes, ouvrant un passage jusqu'à sa soeur, se concentrant pour ne pas sombrer du côté d'Eagolyth, une douleur insupportable lui transperça le bras, et elle perdit la connexion qu'elle tentait d'établir avec Keythara, ouvrant les yeux sur une femme mordant fermement sa chair. Le sang coulait, et Shälmosis ne put supporter cette vue plus longtemps... Elle venait de perdre son sang. Pour la première fois depuis des millénaires, Shälmosis avait été bafouée, elle, symbole de la pureté. Les dieux étaient immortels... Pourquoi avait-il fallu qu'elle goûte à la mortalité ? Elle n'était pas de taille face à ce monde.

Un grondement sourd retentit au creux de sa poitrine, et c'est brusquement qu'elle retira la tête de l'inconnue, dans un cri de douleur. Se tenant le bras comme elle pouvait, les larmes coulaient le long de ses joues ans s'arrêter. Une nouvelle fois, Shälmosis avait peur. La douleur l'assommant sous sa rudesse, elle posa ses mains sur son crane avec une douceur non mesurée pour quelqu'un qui venait de se faire violenter, et murmura quelques paroles pour apaiser son propre esprit de cette jeune femme en peine. Pourquoi l'avait-elle mordue? La déesse n'en savait rien. Mais elle voulait apaiser la colère qui n'était pas sienne au creux de son coeur. Elle devait fermer le passage qui s'ouvrait en direction d'Eagolyth. Le sang qui coulait le long de son bras était comme de l'acide sur la peau de Shälmosis, et c'était à chaque seconde qu'elle se retenait de ne pas hurler tant la douleur était forte. Comment faisaient ces humains pour être accommodé à cela, à apprécier ce sentiment? C'était impensable. Le coeur de la déesse ne pouvait pas tenir. Face à cette ville, ces gens dénués d'amour... Plus elle resterait ici, plus elle mourrait à petit feu...

Ne me touchez plus... S'il vous plait...

La jeune femme voulait seulement que la paix s'instaure dans les esprits de tout ces gens... Et depuis son arrivée... Elle n'avait été que maltraitée. Peut-etre que ce monde ne voulait pas d'elle? Shälmosis perdait espoir. Ce monde resterait alors perdu.

Messages : 22 Date d'inscription : 09/06/2013

Deux grands hommes étaient rentrés dans sa "chambre". Ils lui avaient passé au coup une espèce de lanière autour du cou, et tirant dessus, lui avaient intimé de se lever. Cela devait être l'heure de sa promenade quotidienne. Quelques pas dans Sun City, simplement pour éviter que l'enfermement n'augmente ses chances de crises d'angoisses, tenue en laisse comme une chienne. A chaque fois, cela signifiais la même chose pou elle. Ses jambes allaient marcher, soutenue par le rythme de la laisse, mais elle continuerai toujours de voir ces mêmes quatres murs dans lesquels elle était enfermé. On aurait pu la laisser marcher dans la salle que cela n'aurait rien changer pour elle.

Ses jambes commencèrent à fonctionner tandis que la même image restait gravée derrière ses yeux. C'était, comme à son habitude, le sol de la salle qui lui servait de chambre. Elle marchait mais autour d'elle rien ne bougeait. Elle sentait le vent assécher ses iris, mais n'en entendait ni le souffle, ni n'en ressentait la caresse. Elle sentait le pavé sous ses pieds, mais ne le voyait pas bouger. Elle se fit ainsi trainer pendant un bon moment. Un moment qui lui parut infini. Mais en réalité peut être n'était ce qu'une seconde. Elle ne pouvait le savoir.

Elle entendit une voix. Sentit une odeur. Pour la première fois. Que ça sentait bon... Meilleur encore que sa maîtresse. Ca sentait le sang. D'un seul coup, elle n'était plus dans sa chambre, mais au milieu d'un vaste parc. Au sol se trouvait deux femmes. L'une était blonde et saignait abondemment. L'autre avait du sang plein la bouche. Gwenaelle voulu se précipiter sur le sang, mais la laisse la retint et la fit tombé à terre. Et c'est alors qu'elle remarqua qui était la blonde. Et cette personalité disparue immédiatement.

Lorsqu'elle se releva, lentement, le regard toujours tourné vers le sol, ses cheveux recouvrant son visage, elle n'était plus Gwenaelle Hopless. C'était la Dame de l'Oubli et du Savoir. D'une simple pensée, elle coupa la chaîne en deux, et commença à s'avancer vers le groupe de jeunes femmes, la tête toujours baissée. Elle sentit les deux accompagnateurs se ruer sur elle, mais par la simple force de la pensée, elle les repoussa à l'autre bout du parc, les faisant se cogner contre un arbre. Avec un léger sourire, elle rejoignit les deux femmes. L'une avait faim. Elle le sentait. Elle avait besoin de l'occuper. Elle lui fit apparaitre un poulet. Vivant fallait pas exagérer.

L'Oracle s'assit en face de la blonde, et dit, de sa voix d'outre tombe :

Bonsoir Shälmosis, déesse de bonté et de générosité. Sais tu qui je suis ?

Messages : 5 Date d'inscription : 23/10/2013

Mais qu'est-ce que je venais de faire ? Je suis complètement folle ! Pourtant, je n'arrivais pas enlever mes dents de son bras... si savoureux... un goût exceptionnel. Je n'avais jamais ressenti quelque chose d'aussi divin de toute ma vie ! Mieux que le caviar ou le homard, l'excellence même. Je ne suis restée que quelque seconde, mais à chaque seconde j'en savourais amplement les saveurs inexplorées de cette chair. Puis d'un coup je sentie qu'on me repoussa. Elle pleurait... Je lui avais fait mal. Mais, quelle idiote je suis ! Je suis qui pour avoir osé faire cela ? Je ne suis quand même pas un animal sauvage. J'ai voulus me rapprocher d'elle, pour essayer de rattraper mon coup, mais elle me dit de ne pas l'approcher.

J'étais partagée entre deux envies. D'un côté je souhaitais gouter de nouveau à sa peau si divine. Je savais qu'elle se serait laissée faire, non pas parce que j'ai plus de force qu'elle, mais simplement parce qu'elle paraissait si... Comment dire ? Fragile ? Sensible ? Non ! Vulnérable, voilà le mot, elle était vulnérable, sa crevait les yeux qu'on pouvait faire ce qu'on voulait d'elle.

De l'autre, je voulais sincèrement lier une amitié avec elle. Je me sentais tellement seul, j'étais en manque de sociabilité, de contact humain, il ne fallait pas que je détruise ma seule, mon unique chance de pouvoir me faire une amie. Elle paraissait si douce et tendre et moi je suis si brute et violente, je suis sûr qu'on se compléterait, que notre amitié, si elle existait un jour, nous serait complémentaire. Mais comment devais-je m'y prendre ? Je ne sais pas communiquer correctement.

Je plongeai, alors de nouveau dans mes pensées, cela m'évitait de la mordre de nouveau et également de lui parler, je voulais éviter de faire de nouveau une gaffe. Pourtant, j'étais toujours là, comme un chien en chasse, le sang dégoulinant de mes lèvres, à la regarder férocement, alors que mentalement j'étais bien loin de notre monde.

D'un coup, une jeune femme, venue de nulle part me lança un poulet vivant. Enfin je pouvais m'adonner à une de mes activités favorite. Tuer des animaux pour pouvoir ensuite les manger, dommage que ce ne soit pas moi qui l'ai chassé... La course poursuite après ces animaux terrifier qui savent que leur sort est déjà écrit et qu'ils finiront par être mangés est tellement existant.

Enfin, bref. Sans plus tarder j'ai pris l'animal pour le dévorer. J'avais tellement faim, ça me rendait hystérique ! J'essayais de le finir le plus rapidement possible. D'ailleurs, le goût n'était pas le même que celui de la jeune femme à côté de moi, mais là je mangeais plus par survie qu'autre chose.C'est alors que j'entendis cette bienfaitrice parler à la jeune fille vulnérable...

Bonsoir Shälmosis, déesse de bonté et de générosité. Sais-tu qui je suis ?

Son timbre de voix lorsqu'elle lui dit cela était étrange. Cela me faisait peur et me glaçait le sang. Je ne sais pas pourquoi, quand j'entendis le son de sa voix, le premier souvenir qui me revint en tête était le corps de mes deux parents, étaler à terre, gisant dans un marre de sang. Entendre cette femme me pétrifiait autant que cet événement.

Je ne sais pas pourquoi, mais j'avais l'impression que cette femme ne lui voulait rien de bon. Sur le moment je ne sais pas ce qui m'arriva, j'ai pris la belle blonde par le bras et la tira vers moi.Allais t-elle me suivre après ce que je lui avais fait ?!

Messages : 209 Date d'inscription : 21/12/2012

[Merci de laisser les annotations que déposent les administrateurs sur tes posts, Sirel.]

En fait, tout se passait tellement vite. La jeune femme était en train d'ouvrir un passage directement dans la tête de son frère. Elle était ici pour tuer, pour répandre la folie sur ce monde. Détruire de faibles esprits. Son regard s'assombrit, sa peur partait à chaque seconde... Eagolyth s'affirmait peu à peu dans son esprit de mortel. Cette ville maudite s'emparait d'elle à chaque seconde. Elle sentait sa présence à chaque seconde à côté d'elle. Son regard virait littéralement au noir, et la douleur qui la transperçait de part et d'autres lui faisait terriblement mal. Shälmosis avait l'impression qu'elle brûlait de l'intérieur, qu'elle allait exploser. La jeune femme en face d'elle, assoiffée de sang... Peut-être fallait-il qu'elle la torture ?

Bonsoir Shälmosis, déesse de bonté et de générosité. Sais-tu qui je suis ?

Shälmosis. Shälmosis. Qui était Shälmosis? Plongeant son regard dans celui d'une jeune fille, cela lui fit l'effet d'une douche froide. Elle était Shälmosis. Eagolyth, n'était pas elle. Il fallait qu'elle se reprenne, qu'elle referme cette brèche. Mais avant même qu'elle ait pu réagir, comme paralysée par son état, on la forçait d'un seul coup à se lever et à courir dans les rues. Sans même s'en rendre compte, elle courait dans les rues de Sun City. Ce n'est que lorsque sa course s'arrêta qu'elle murmura, d'une voix perdue.

L'Oracle...

Levant les yeux vers celle qui l'avait mordue précédemment, Shälmosis fut prise d'un violent haut-le-coeur. Vomissant le peu de tripes qu'elle possédait, elle vit du sang partir avec. Elle saignait de l'intérieur... Si cet Oracle ne lui avait pas parlé... Elle serait surement morte, ou à la merci de son frère. C'était ça, d'être humaine? Etait-ce comme ça que son frère avait repris le pouvoir? En s'insinuant dans le coeur de ces gens, faibles et sans espoir? Shälmosis comprenait mieux sa mission. Mais elle était affaiblie. Sans même s'en rendre compte, la déesse déchue prit par les épaules la jeune femme sans se soucier de sa réaction, et la prit dans ses bras. La serrant comme si sa vie en dépendait, la déesse mettait toute sa douceur et sa bonté dans ce calin, une larme coulant le long de sa joue.

Merci... Merci... Comment vous remerciez ? ...

Messages : 22 Date d'inscription : 09/06/2013

Lorsque les deux femmes fuirent, l'Oracle sourit. Il lui aurait été tellement facile de les éliminer toutes les deux... Mais elle ne voyait pas l'interet. La déesse mortelle représentait pour elle son seul échappatoire de ce corps. Si elle retrouvait sa splendeur et sa superbe, elle séparerait son corps de cette coquille vide et des 3 jeunes femmes qui l'habitaient. Elle leva le nez au vent avant de murmurer :

Bonne chance... Ma déesse...

Puis la Dame du Savoir et de L'oubli rendit sa place à Gwenaelle, qui s'affaissa. Elle tomba a terre, inconsciente, et le resta jusqu'à la reprise de conscience de ces geoliers. Suite à quoi elle se fit molester et remmenez de force dans sa cellule.

[HRP : c'était juste un post pour justifier la sortie de notre coquille vide d'amour, je n'attends pas spécialement de réaction suite à celui ci]

Messages : 40 Date d'inscription : 26/06/2013 Localisation : Sun City

HRP:

Que faisait Sirius dans la maison des plaisirs...? Il est vrai que cela aurait pu être particulièrement mal interprété, et on ne saurait dire pourquoi mais une réputation de pervers le suivait. Peut être était ce le fait qu'il ne connaissait en rien le mot pudeur, et qu'être nu au milieu d'une foule ne représentait rien pour lui. Après tout, s'il mettait un pantalon, c'est parce qu'on le lui avait ordonné. Un loup n'a que faire d'un pantalon. Et puis, le plaisir charnel n'était qu'instinct, alors forcément si on lui proposait, il était rare qu'il décline l'invitation. Quoi qu'il en soit, bien des personnes s'attendraient à ce qu'il y vienne par désir, mais il n'avait en réalité pas du tout envie d'être là. Des rumeurs couraient sur une louve, tout comme lui, dans ces bas quartiers, et puisqu'il était espion, il se devait de vérifier ses sources par lui même. Au fond de son crâne, une idée n'avait pu s'empêcher de surgir: et si c'était là une de ses soeurs?
Il avait été le seul mâle de la portée, et son instinct de prédateur supportait mal l'idée que l'une d'elles se trouve dans cette maison des horreurs. Entrant dans le pentacle, une jeune femme vint à sa rencontre, lui demandant si elle pouvait l'aider.
Très certainement jeune demoiselle. Je recherche une femme, qui serait assez... Sauvage, dirons nous. Ou plutôt non, mettez moi autant de femmes de ce type que vous ayez, j'en payerai le prix. Mais qu'elles soient réellement très sauvages, limite... Animales.

La jeune femme semblait surprise, mais sourit, heureuse d'avoir une telle affaire. Les demandes à plus de deux personnes se faisaient rares, mais très rémunérantes. Elle lui assura que d'ici cinq minutes, toutes les femmes de ce genre seraient à sa disposition. Il fut emmener dans une vaste salle, et il s'allongea dans le grand lit, retirant juste sa tunique pour ne pas avoir l'air suspect, gardant son pantalon pour une fois. Il n'eut pas à attendre bien longtemps, car déjà cinq femmes entraient toutes bien peu habillées. Il attendit que la porte soit refermée derrière elle pour se redresser, et venir à leur rencontre. Il en prit d'abord une dans ses bras, la laissant vaquer à ses occupations, pendant qu'il enfouit son visage dans ses cheveux, respirant profondément. Non, pas elle. Suivante.

L'heure s'écoula et il fut bien déçu qu'aucune d'entre elles ne sente la louve. Il se rhabilla, et sortit de la pièce, donnant une bourse généreuse à la secrétaire. Les sous qu'on lui donnait pour ses services, il ne les utilisait jamais, alors il fallait bien qu'ils servent à quelques chose. C'est alors qu'il croisa le regard d'une fille, à la peau satinée, et à la joue marquée d'une petite croix... Il ne saurait dire pourquoi, mais il sentait que c'était elle. L'odorat? Peut être... Mais c'était plutôt ses yeux, semblables aux siens... Mais déjà elle disparaissait au détour d'un couloir. Elle était là, il avait eu sa réponse. Après, il aurait fallu qu'il sache comment la faire sortir d'ici... Et puis au moins la rencontrer. Mais pas deux fois d'affilée, ce n'était pas possible, et paraîtrait particulièrement suspect. Il remercia la jeune femme et se dirigea vers la sortie. Arrivé dans la ruelle, il erra un moment, sans vraiment remarquer où il allait, lorsqu'un visage familier apparut, un peu plus loin.

Je n'aurai jamais cru vous revoir ici. Vous ne devriez pas rester dans le coin, c'est vraiment dangereux, surtout pour vous.

Il n'aimait guère voir une jeune femme comme elle, douce et inocente, traîner dans les bas quartiers, il doutait qu'elle puisse réellement se défendre, qui plus est avec cette mine déconfite et cet aspect malade.

Messages : 209 Date d'inscription : 21/12/2012

Shälmosis s'attendait tout sauf à revoir l'homme qui l'avait laissée s'échapper. Après tout, il était censé vivre de nuit. Mais la jeune femme ne connaissait pas vraiment les "coutumes" des Rebelles, et ainsi, elle préférait espérer qu'il ne la ramène pas à son chef, qui devait surement la chercher. Se retournant, la déesse décocha un sourire bienheureux à Sirius, restant tout de même méfiante malgré l'aide qu'il lui avait apportée. Shalmosis n'avait pas cessé de se prendre des bâtons dans les roues, et à vrai dire son travail au Pentacle l'avait affaiblie.

Oh, je ne m'inquiète pas... C'est la ville entière qui et dangeureuse, et à vrai dire... Je suis coincée ici.

Shälmosis tentait de cacher sa tristesse alors que l'inconnue qui l'accompagnait semblait avoir disparu de la circulation. Cette jeune femme avait semblé être perdue mais... Sa morsure était tujours bien présente sur son bras, blessure que la déesse n'osait pas toucher. La vue de ce sang ne lui plaisait pas, l'apeurait. Elle qui était pure, il était impensable qu'un jour, le sang la recouvrirait. Ne sachant comme réagir face à cet homme, elle croisa les bras, en signe de défense plus qu'en signe de mécontentement. On lui avait beaucoup trop marché dessus. Beaucoup trop. Pourtant, quelque chose lui disait qu'elle pouvait avoir confiance en lui...

Et vous ? Faites attention à vous, ce quartier pourrait être pleins de dangers !

Elle cherchait à taquiner Sirius, mais à vrai dire, elle n'était pas très douée pour cela. Elle savait rire, sourire, mais... Seule la bonté et l'amour de tous vibraient dans sa voix, et la faisait vivre en tant que Shälmosis. Elle savait être triste, mais jamais pour elle, toujours pour les autres... Comme cette jeune femme ensanglantée qu'elle avait vu mourir de la main de... Stop. Il fallait qu'elle se change les idées.

Messages : 40 Date d'inscription : 26/06/2013 Localisation : Sun City

Oh, je ne m'inquiète pas... C'est la ville entière qui et dangereuse, et à vrai dire... Je suis coincée ici.

Coincée? N'était-elle donc pas libérée des rebelles? Ou peut être était-elle retenue prisonnière par d'autres... Mais qui? Cette question l'intéressait, et puis, il la trouvait trop fragile pour cette ville. Il aurait aimé faire quelque chose pour elle, et s'il se fichait des institutions, de la paperasse à faire ou même des lois, il savait qu'il allait se faire taper sur les griffes. Il la regardait un instant, et malgré que ses habits soient sales, et qu'elle semblait peut être un peu amaigrie par sa situation, il se dégageait toujours d'elle cette aura douce qu'il avait fort bien appréciée à leur rencontre.

Et vous ? Faites attention à vous, ce quartier pourrait être pleins de dangers !

Elle avait le don de le faire sourire. Il la regardait, à moitié amusé.

Quel danger? Moi j'aime le danger, je me ris du danger...

No comment:

Il rit un peu, et lui sourit ensuite.

Mais vous avez raison sur une chose fondamentale, une femme aussi fragile et belle que vous ne devrait pas se trouver là, vous seriez la proie de voleur, de vandales ou même de violeurs... Vous avez un endroit où dormir? Je peux vous y raccompagner si vous voulez, vous y serez sans doute plus en sécurité qu'ici.

Il la regardait avec un air protecteur, ne pouvant se retenir de vouloir son bien. Cette odeur d'égout qui lui collait à la peau à force de traîner dans leur quartier général, il la détestait, et ça lui ferait sans doute du bien de se défouler un peu et de sortir se balader, et visiblement, ça en serait de même pour la demoiselle aux longs cheveux blonds qui se tenait en face de lui. Son teint lui semblait d'ailleurs plus pâle qu'à leur première rencontre, et ce n'était jamais bon signe chez les humains, tout comme la truffe chaude chez les canidés. Il passa une main dans ses cheveux pour les lui arranger, pas dérangé plus que ça par ce genre de contact contrairement aux autres, sans doute parce qu'il appréciait les caresses entre les oreilles. Il écoutait sa réponse, un peu dans les nuages en l'observant.

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