Le plafond m'avait accueilli en ce bas monde. Mes yeux s'étaient enfin ouverts. Ils en avaient mis du temps. Autour de moi, je sentais la fraîcheur de la salle. Un silence sans fin. Simple bruit de respiration. Ma respiration. J'inspirais, j'expirais. Ne prenant finalement pas conscience du temps durant lequel j'avais été inconscient. J'étais là. Pour une fois, je profitais du moment. J'aurais bien vu une petite musique tranquille sur tout ça. Peut être du pink floyd. Echoes. Ouais, Echoes de pink floyd. Ou Shine on. Bref, quelque chose de doux. De tranquille.

Puis, petit à petit, les souvenirs de mes rêves de coma me revinrent. Car si mon corps avait été immobile durant presque 1 mois et demi (ce que je n'avais pas compris encore), mon cerveau, lui, avait été parfaitement en état de marche. Il m'avait envoyé des images. Des sons. Qui semblaient m'appartenir. dans une autre vie. Des choses qui étaient à moi, mais... Tout semblait si lointain.... Tous mes rêves me revinrent d'un coup. M'oppressant. Ils me faisaient suffoquer. J'avais besoin de sortir. Loin de ces quatre murs en béton froids et humides.

J'étais encore nu à ce moment là. Et c'est sans aucune pudeur que je traversai le QG, à la hâte. Cela devait être la nuit. Personne aux alentours. Je ne voyais même pas les sentinelles. Pourtant il devait y en avoir. Tant mieux. Comme ça, si quelqu'un rentre dans ma chambre de convalescence et trouve le lit vide, on saura que je suis sorti. Je me précipitai à travers les égouts. Toutes ces choses... Je me voyais dedans. J'étais certain de les avoir vécues. Mais je ne m'en souvenais pas. Que s'était il passé ?

En un rien de temps, je me trouvais à la surface. La nuit était complète, et pourtant, de mes yeux de chat, j'étais sur de voir le soleil pointer à l'horizon. Le vent sur ma peau nue eut le mérite de me faire revenir quelque peu à la réalité. Je montais sur un toit, pour profiter de la vue. Le soleil allait bientôt se lever. Et quel meilleur moment pour s'adonner à la rêverie que l'aube ?

Le soleil commençait déjà à être haut dans le ciel quand je repris conscience de mon entourage. Quelqu'un m'avait rejoint et se tenait derrière moi. Je le sentais. Un changelin, comme moi ? En tout cas, dans l'état second dans lequel m'avait laissé mes pensées, je ne le sentais pas agressif. Je finis même par m'allonger pour regarder l'inconnu. Et même lancer une parole accueillante. Pour une fois.

Bonjour.

Je l’avais veillé pendant longtemps. Bon sang, Black, quand te décideras-tu enfin à te réveiller ? Un mois et demi maintenant que la fuite de gaz avait mis le QG en alerte, et tu n’étais toujours pas revenu donner des ordres à tout bout de champs avec ton air désinvolte. La plupart des gars se plaignent eux aussi, et j’ai beau tout leur dire pour les rassuré, ça ne marche pas vraiment. Moi aussi, je commence à être décourager.
Pourtant, ce matin, tu n’es plus dans ton lit, et je comprends qu’enfin tu es de retour parmi nous. Bon, pas besoin d’avertir tout le monde pour l’instant. Enfin mes prières ont été exaucées. Par contre, j’étais à peu près sûr que tu n’avais pas pris de vêtement avec toi-comme si je ne te connaissais pas par cœur. Et je me doutais aussi du fait que tu aurais surement faim après tout ce temps. Et une fois des habits et du pain en main, je me mis à ta recherche, suivant ton odeur. L’aube devait s’être levée depuis un moment, alors que j’arrivais à la surface.  Enfin, je devinais facilement où tu te trouvais, les hauteurs ayant toujours été tes coin un peu favori.
Et voilà, enfin je te trouvais. Qu’il était bon de te revoir après tout ce temps ! Et puis, tu sembles de bonne humeur.
 
-Bonjour Black…tu as fait une bonne sieste.
 
Doucement, j’allais m’asseoir à côté de lui, lui tendant mon petit sac avec tout ce dont il avait besoin.
 
-Vêtements et nourriture. Tu dois avoir un peu faim après un mois et demi à dormir.
 
Un sourire se dessinait sur mes lèvres, éclairant un peu mon visage tiré par la fatigue et l’inquiétude.
 

-Tu nous a fait une belle frayeur en tout cas.

Une fois que je le reconnus je souris. D'un sourire sincère, et ce n'était pas arrivé depuis longtemps :

-Bonjour Nora.

Ces moments de réfléxion m'avaient laissé dans cet espèce d'état second, de torpeur durant lequel j'arrivais a être serein. Je regardais le visage de mon ami. Mon seul véritable ami. Il semblait fatigué. J'avais du lui causer bien des soucis... Il me donna le sac. Il sentait bon le pain frais. Nora sourit. Je le regardais. Malgré ses énormes cernes, son sourire restait le même. Il ne s'en départait jamais. Je souris interieurement, mais je crois que cela se voyait sur mon visage.

Il me dit ensuite que je lui avais causé bien des soucis.

-Désolé, avais je répondu.

Et pour une fois je le pensais vraiment. Je ne voulais pas lui faire de peine, et le connaissant, il avait du beaucoup s'inquiéter. Si il y avait bien une personne à qui je ne voulais que du bien, c'était bien lui... C'est simple, Nora et moi contre le monde, le monde est perdu.

Je me redressais et piochais sans un mot dans la nourriture. J'étais reconnaissant. Et il le savais. Avec lui, pas besoin de mot. Il me comprenait. Aussi il devais savoir a quoi je pensais. Félina. J'avais aussi révé d'elle pendant ces longues semaines. Elle me disait d'apaiser ma colère, qu'elle ne voulait pas tout ce sang versé... Est ce que je devais l'écouter ?

-Nora ? Je peux te poser une question ?

Mon regard se tourna vers l'horizon. Je laissais passer un temps, mais c'était plus pour mettre de l'ordre dans mes pensées plutôt que pour lui laisser le temps de répondre.

-Est ce que tu penses que notre quete est vaine ? Que l'on en fait trop ?

Mon sourire ne s’élargit que davantage lorsqu’il me salut à son tour avec un sourire. C’était si rare que parfois je m’étonnais de le voir agir ainsi. Depuis…Depuis Félina, il ne souriait presque plus, déjà qu’il était assez difficile avant aussi. Je contemplais l’aube, tranquille, les yeux un peu dans le vague. Depuis combien de temps n’avions-nous pas été ainsi, côté à côté, à regarder vers le lointain ? Il s’excusa, et je lui répondis plutôt amicalement.
 
-Ne t’en fais pas, tu m’en a toujours fais voir des vertes et des pas mûre de toute façon.
 
Je ponctuais même la fin de ma phrase par un petit rire, alors que je renversais la tête en arrière, étirant mon cou. Le vent était plutôt agréable sur mon visage, en ce début de journée. Il commença à manger un peu, ça m’enlevais un poids de luis sur les épaules. Qu’est-ce que je ferais s’il mourrait, cette espèce de malade accro aux risques ? Je me retrouverais tout seul…je ne voulais plus y penser. Il y avait la bande, oui, mais, parmi eux, qui était mon ami ? Mon frère ? Mon camarade ? Aucun d’entre eux, il n’y avait que Black, et moi, les derniers de notre trio, brisé par la disparition d’une sœur chère à tous.
Je fus tiré de ma rêverie par la voix de mon ami, alors que je tournais la tête vers lui, accordant toute mon attention à ses paroles. Et doucement, un soupir m’échappa, alors que je m’allongeais sur le dos, regardant le ciel plein de nuage flottant. Doucement, je tendis une main vers eux, essayant de les attraper, en vain bien sûr, je n’étais pas idiot. Mais ça m’aidait à réfléchir.
 
-C’est un peu soudain comme question…mais, Black, regarde autour de nous. Cette ville est une ruine, et un tombeau. Le Culte est plus fort dans les esprits de ceux qui vivent ici. S’il n’y avait personne pour leur montrer une nouvelle route, alors ils baisseraient les bras et perdraient espoir. Ils attendraient tranquillement de se faire emporter, dans la peur, jours, après jour.
Penses-tu, toi, que leur apporter une lueur dans l’ombre, même peut-être faible, est de trop ?
 
Je domptais les nuages du regard, alors que les mots me quittaient lentement, coulant de la source de mon cœur. Oui, combien d’enfant avais-je vu dans la rue, mourant de faim, leur parents emporté pour les rituels ? Combien de femmes pleuraient leur disparues aux matins ? Et combien, alors, ne pleuraient pas, n’en aillant plus la force, se vidant sur ces autels infâmes ? Je serais le poing, toujours cette colère sourde que je taisais, au fond de mes tripes, mais qui me restait au ventre. Je ne me laisserais jamais gagner par la haine, elle rend mauvais, et fou. Je ne suis pas un fou, je pris, toujours. Je pris cette déesse de bonté de nous prendre dans ses bras, de nous protéger du malheur qui ronge nos âmes et nos amis. J’espérais encore qu’elle pourrait ne prendre sous son aile de grâce, protégeant les cœurs affamés que nous devenions, jour, après jour. Vide, emplie d’une haine vorace, ceux qui n’avait pu être assez fort pour lutter errait en attendant leur heure.
Il était là, notre combat : un combat désespéré pour sauver un peuple qui crève la faim de bonheur.
Et même si beaucoup d’entre nous étaient porter par le mal qui ronge ces terres, alors j’en porterais le fardeau et prierait pour eux, un à un. J’avais choisis mon fardeau, le jour même où la haine avait commencé à me consumer, alors que je récitais les derniers sacrements de ma meilleure amie, de ma sœur, et de celle qui avais fait naitre en moi cette force de vivre.
 
-Rien ne sera jamais vain Black...pas de notre époque en tout cas…
 
Je laissais doucement retombé mon point, la colère se taisant à nouveau dans mon crâne.
 

-Nous y arriverons…un jour.

Oui, il avait raison. Rien ne serait vain. Mais était ce la bonne façon ? Tyraniser presque les quelques personnes ayant assez de courage pour rester dans cette ville de fou ? Notre cause devait être juste. Le fond était bon. J'en étais persuadé. Mais la forme ? Le discours de Nora sonnait vrai. Il pensait tout ce qu'il disait, et le pensait avec tellement de force que je le crus.

-Oui. Oui, tu as raison Nora.

Je devais chasser cette image de mes pensées. Loin de moi, Félina et toutes ses images de cette enfant enfermée dans une cave sombre et humide. Je devais me reprendre. Ma méthode était LA bonne méthode. Point barre. Je me relevais, m'étirant. Je sortis quelques habits du sac, mais me contentai de mettre le bas. Je voulais me sentir à l'aise. Il était tant de voir si je n'avais pas rouiller pendant ce mois et demi. Je revetis ma veste de chef, sortant de ma transe.

-Bon, je vais m'étirer, m'echauffer, et après, on s'affronte.

Je vis son regard qui me sembla consterné. Je soupirai :

Désolé mon vieux, j'ai besoin de voir si je suis au mieux de ma forme pour réduire ce culte à néant.

Ainsi, je commençais à m'échauffer. Quelques mouvements, quelques acrobaties, et je me mis en garde.

Edit Shälmo':Nono', fais vraiment attention à tes changements de compte, c'est pas forcément évident pour les autres ! Petit conseil: tu as les fenêtres de navigation privée, et si tu as chrome, tu as aussi le changement de compte utilisateur, qui est plutôt pratique ! Bon RP à vous !

Je le retrouvais enfin, le Black Felin que j’avais toujours connu. Son regard déterminé, et sa mentalité sans faille. Il pouvait flancher, nous n’étions qu’humain après tout. Mais revoilà alors l’inébranlable qui revient à la raison, après tant de temps d’attente. Plus que mon sourire, ce sont mes yeux qui pétille, alors qu’il se tient droit debout, droit face à notre but.
Par contre, lui suite me parut moins gay, d’un seul coup. Parce que je n’aimais pas me battre, déjà de base, mais aussi que je devais retenir, la plupart du temps, mes coups contre mes adversaires quand j’entrainais les gars. Et en plus, Black, convalescent, jamais je ne lèverais la main sur lui, même pour un entrainement de routine ! Mais oui, il ne m’en donne pas le choix, s’est-lui le chef après tout. Et s’était parce que ses ordres étaient si absolus qu’il avait pris cette place dans la hiérarchie. Parce qu’il avait la carrure d’un meneur, la stature d’un chef ! Je ne pus que soupirer, alors que je retirais mon t-shirt pour faire jouer mes muscles, m’étirant un peu sous le soleil matinal. Un ou deux moment me suffire pour me préparer, me mettant en garde à mon tour. Je lui dis en souriant, un peu moqueur.
 
-Je vais y aller doucement, on va s’échauffer un peu d’abord. Le premier à trois points, puis on passe aux choses sérieuses.
 

Le truc  de points, s’était assez amusant. On comptait un point pour chaque fois où l’adversaire touchait le sol. C’était Félina qui avait introduit ça, et depuis, c’était resté dans ma tête à chaque combat. L’air était vrai, c’est agréable. J’espérais au moins que Black ne me forcerait pas à relever le niveau trop vite. Avec les autres, je veux bien le laisser gagner pour asseoir sa place de chef incontesté, mais ainsi en privé….je n’hésiterais pas à lui mettre une sacré dérouillée.
Gentil, je lui laissais l'engagement, prêt à une parade quelconque.

[Désolée, je peux pas éditer puisque Black à rep derrière :/]

C'est bon, j'étais prêt. Mon sourire s'étendit sur mes lèvres. Mais plus le sourire gentil que je venais de faire. C'était un sourire passionné par le combat. J'avais toujours eu l'impression que j'étais fais pour ça. Une machine à combattre. J'étais rouillé, je le sentais. Mais ça devait aller. 3 points à marquer. Il n'y avait que Nora pour me battre à ce petit jeu là. Et Shalmosis seule sait à quel point j'ai horreur de perdre.

Il me laissait l'engagement. Ta gentillesse et ta galanterie te perdront Nora. Je me mis a sautiller sur place, tentant de reveiller mes réflexes félins. Où étaient ils passés ? Mes yeux se fermèrent. Je cherchais interieurement. Je les trouvais rapidement, et une chaleur circula dans tout mon corps. Mes yeux se rouvrirent. J'étais pret.

Je courus vers Nora, et envoya un coup de pied retourné vers son torse. Un coup plus que facile à parer. D'un mouvement du bassin, j'envoyai mon second pied contre le genou de mon ami. Je prends appui sur mes mains, éxécute une rotation et me retrouve face à mon adversaire.

Oh, il sautillait, il était plutôt sérieux sur ce coup-là, s’il passait déjà à la vitesse changelin. Pour ma part, je l’attendais, placide et concentré. Je n’avais pas besoin de réveiller mes réflexe, je m’entraine tous les jours dans ma chambre, j’ai encore du changer le sac de sable hier. Quoi ? Evacuer son stresse en tapant dans un sac, c’est une bonne méthode non ? Enfin, je t’attendais Black, vas-y, essais donc.
Son coup de pied bien trop simple à parer me fit vite voir que ce n’était qu’une feinte. Black, tu me prends vraiment pour un imbécile ? Je pars son premier coup de pied avec mon avant-bras, utilisant une de mes mains pour saisir son pied et le repousser. Mais habille comme il ait, son second coup frôla mon genoux, alors que je le reculais d’un simple pas.
 
Tu es devenu trop lent Black.
 

Tout n’était qu’une histoire de calcul et d’observation. Je savais qu’il allait retomber sur ses pieds après cette acrobatie, mais son temps pour retomber au sol était assez long. Il avait perdu en souplesse, et un peu en vitesse. C’était une parfaite ouverture pour moi, d’ailleurs. Alors qu’il se retrouvait face à moi, je lui lançais mon pied au niveau des chevilles, m’accroupissant rapidement, avant de simplement passer derrière lui, mon coup plus une chance supplémentaire de finir mon mouvement, alors qu’il esquiverait. Couvrir ses arrière, toujours la meilleur chose à faire. D’un léger bond, je me retrouvais presque à ras le sol, derrière lui. Il suffit que le me dresse sur mes mains pour envoyer les deux pieds dans ses côtes, pas assez fort pour lui en briser, mais juste assez pour le pousser vers le sol.

Je ne le touchais pas. J'avais donc tant perdu que ça ? Il me semblait bien plus rapide. Etait ce lui qui s'était entrainé très dur ou moi qui avait vraiment régresser ? Toujours est il qu'il avait paré tout mes coups. Il me fit remarquer que j'avais perdu en vitesse. Sans blague ?
IL enchainat plusieurs mouvements et je dois bien l'avouer, je n'ai rien eu le temps de voir que je tombais déjà au sol. Mes réfléxes m'avaient permis d'éviter le pire mais ce coup aurait très bien pu me casser quelque chose. Un point pour Nora. Je me relevais d'un bond, sans les mains et me remit face à lui. Il était temps de passer aux choses sérieuses. Je fis craquer tout les articulations de mon corps, et m'efforçait de vider mon esprit. Réfléchir en combat est mauvais. Le cerveau reptilien doit tout faire. Quand mon esprit fut vidé et mon corps apaisé, je lançai un :

Tu ne m'auras pas deux fois.

A fond, je frappais deux fois au niveau de son visage. Il devrait parer les coups. Sinon je lui casserai la machoire. Diversion pour mes pieds qui viennent faucher les siens, suivit d'un coup de genou pour le faire tomber a terre. Je fis ensuite un rapide bond en arrière, histoire de voir si il était tombé. Si ce n'était pas le cas, je serais hors de sa portée.

(Hors rp : Peut etre vaut il mieux faire le combat sur CB ou par mp, sachant que c'est du tac au tac, puis faire un résumé ? Dis moi ce que tu en penses par mp)

Je me redressais doucement, essoufflé, avec Black étendu devant moi, face contre terre. Mon nez pissait le sang, mes côtés me faisaient un peu mal, et j’avais la migraine…c’était un plutôt bon constat, au final, nous avions déjà fait bien pire autrefois. Je clamais royalement.
 
-3 à 2 pour moi Black…je crains que tu sois forcé d’admettre que j’ai gagné.
 
Je passais devant lui pour l’aider à se relever. Sur que ma technique avait dû lui faire un peu mal…mais rien qu’un peu…non, en fait, je devais surement lui avoir déboiter une épaule et écrasé quelques côtes, tout au plus. Je le fis prudemment asseoir pour vérifier son état. Et ouais, je lui avais bien arrangé la clavicule. Bon, alors, deux petits mouvements secs, on remet tout ça en place, voilà, comme neuf. Bon alors, de l’autre côté…mais avant de faire mes petits mouvements magique qui remette les os en place, j’ajoute.
 
-Au fait Black, la blonde du Culte s’est échappé l’autre jour, on la cherche encore…
 

Pouf, un deux, et tout est en place !! Moi, je passais un bout de T-shirt sur mon nez, ça suffisait largement.

Je m'étais fait battre. Ce n'était pas arrivé depuis longtemps. Je ne me rappelle plus quand était ce. La dernière fois que j'avais pris une aussi grosse déculottée. Mais j'étais content que ce soit Nora seul qui aies assisté à mes moments de faiblesse. J'avais encore à récupérer, et ce combat ne m'avait pas arrangé. Mais bon, je supporte bien la douleur, alors les côtes félées n'étaient pas un problème. Quand à mon épaule, il suffisait de la ré emboiter. Rien d'insurmontable.

Nora m'assit sur un pan de mur après avoir clamé sa victoire. Rigole bien Nora, mais tu sais que ta victoire n'est que temporaire. Dès que j'aurais retrouvé tout mes moyens, tu sais que ça ne sera plus la même chose. Je ne suis pas orgueilleux. Juste réaliste. Et il le sait aussi bien que moi. C'est la qu'il me parla de la blonde du Culte. La blonde ?

La blonde ? Quelle blonde du culte ? Celle qui en faisait partie était rousse. La blonde est une femme que j'avais trouvé en pleine rue. D'ailleurs qu'avez vous fait de...

Et la, je compris. Je voyais le tableau. La blonde, échapée. La rousse ? En liberté. Il suffisait que je m'absente un peu pour tout aille a volo. Je me redressai rapidement. Je ne dis pas un mot, mais je crois que Nora avait compris qu'il avait fait une erreur. Je mis le tshirt qu'il m'avait apporté et aboyait un ordre :

Retrouve la rousse et mets la sous les verrous. Tolérance zéro la concernant. Je me charge de retrouver la blonde.

Je me retournais vers Nora, mon regard flambant. C'est mon ami. Je n'aime pas user ainsi de mon autorité mais des fois il le faut :

C'est clair ?

Lorsque j’évoquais la blonde, il semblait surpris. Et à ses mots, je compris vite pourquoi cette nouvelle, déjà qui ne devait pas l’enchanté, devait en plus profondément l’énerver. Ce n’était pas ma faute, c’était la blonde qui portait la cape, pas la rousse…elle s’appelait comment déjà ?  Il y avait Sharon et…Amy. Voilà, Amy ! C’était elle qui faisait partit du Culte, cette espèce d’alouette ? Si j’étais seul, je me taperais bien le front contre ma paume. J’aurais dû les garder toutes les deux…enfin, elles se seraient surement enfuis ensemble quand même. Au moins, j’avais eus la bonne idée de cacher le nom de celui qui n’avait pas su surveillé Sharon.
Je me redressais en même temps que lui, écoutant ses ordres. C’était ma responsabilité et j’avais un peu…non, lamentablement échoué.
 
-Ne t’inquiète pas, on la retrouvera avec la tombé de la nuit ce soir.
 
Je lui fis une petite tape amicale sur le dos, évitant soigneusement là où il s’était blessé les côtes, bien évidemment.
 
-Ménage toi un peu Black, si cette blonde n’est pas du Culte, il n’ait pas nécessaire de la poursuivre dès maintenant, tu as ton temps. Et il faut que tu te repose.

S'il ne se reposait, seule Shalmosis sait que je serais capable de le ficeler à son lit.

Et puis, la chose qui me dérangeait avec cette fille, c’était cette aura qu’elle dégageait. Et même si s’était différent, elle me faisait encore et toujours penser à Félina, alors que je fermais les yeux en passant à elle. Une chose indescriptible, et j’avais, oui je l’avoue, peur que Black s’attache à cette fille. J’avais recollé les morceaux une fois, tous en recollant les miens. Mais cette fois-ci, je ne pourrais pas recoller des miettes.

Je bouillonais littéralement. Que lui avait il pris ? Je savais interieurement qu'il ne pouvait pas le savoir, mais je n'arrivais pas à réfléchir. Oui je devrais me reposer. Je savais tout ce qu'il me disait. Mais j'étais incapable de me calmer, je ne savais pas pourquoi. Cette fille s'était échappé. Et ça m'affectais sans que je comprenne pourquoi. Je tremblai.

La retrouver à la tombée de la nuit ? Une nuit viens de passer Nora. Et vous ne l'avez pas retrouvé. Elle aurait pu tout aussi bien tombé sur le Culte et vous ne l'avez pas RETROUVE !

Je m'emportai. Il fallait que mon cerveau se calme. Je respirai longuement. Ce n'était pas sa faute il fallait que je me calme et je le savais.

Nora n'essaye pas de me retenir, je pars à sa recherche. Je me reposerai en route, tout ce que tu veux mais... J'ai un pressentiment concernant cette fille. C'est elle, qui signera la fin du culte. Je le sais. Ne me demande pas pourquoi, je le sais. Et je ne peux la laisser seule. Je la chercherais et la convaincrais de revenir.

Je me tournai vers lui. Il allait me manquer. Ce fils de chat.

Occupe toi bien des rebelles.

Et je sautais de l'immeuble, me mis a courir. A priori elle devrait être encore dans les rues de Sun City... Sinon, je chercherais d'abord à Hemmeït, puis Belavilla, et au pire, je battrais toutes les campagnes d'Aesis.

J’étais surpris. Agréablement ou pas, ça n’avait pas d’importance. Mais j’étais surpris de le voir agir ainsi…pour elle. Enfin, pour Sharon, il fallait que j’arrive à me rentrer ce nom dans le crâne. Les intuitions de Black avaient toujours été plutôt véridique, et je n’en doutais pas le moins du monde. Mais…signer la fin du Culte ? Une petite blonde fragile comme ça ? J’avais bien des doutes, malgré le fait que, moi aussi, j’ai ressentis cette chose me crier dans ls tripes que cette fille n’était pas n’importe qui.
Oh, et puis par Shalmosis, le voilà qui s’en va déjà. En prenant mon souffle, je lui criais assez fortement pour qu’il puisse m’entendre, de là où il était.
 
-Hey ! N’oublie pas de rentrer avec ta peau sur le dos surtout, sale chat noir vagabond !
 
Evidemment que je prendrais soin des autres pendant son absence, bougre d’idiot, n’es-ce pas toujours ce que je fais quand tu pars en vadrouille et que je me ronge les griffe en me disant que ça y est, cette fois, t’a réussis à te faire descendre.
Oh Black, je te jure que si tu ne reviens pas, je raconterais à tout le monde que t’es mort pour aller retrouver une minette, et ça les fera bien rire. D’ailleurs, je devais rentrer moi aussi, la journée était bien avancé et quand on laisse des Rebelles seuls, ça finit rapidement en catastrophe…pitié qu’ils n’aient pas encore cassé la chaudière !
Dans le Qg, on m’attendait. Et avec ma démarche tranquille, je les suivais des yeux, avant de monter sur mon perchoir.
 
-J’ai une bonne, et une mauvaise nouvelle les gars. La bonne, c’est que Black s’est enfin réveillé, et qu’il est en pleine forme. La mauvaise, c’est qu’il est tellement en forme qu’il est partit à la recherche de la prisonnière qui s’est échappé. Celle que nous avons relâché l’autre jour était en fait un membre du Culte, la blonde était sans doute sa complice. Nous devons retrouver Amy Foster !
 

Le gong de la traque avait sonné…